• VIH / SIDA 10 questions restées sans réponse"Le Sida et le VIH sont des concepts artificiels, définis par des impératifs politiques, moraux et économiques, et non par une analyse scientifique honnête et rigoureuse. Un nombre croissant de dissidents ont exprimé leurs doutes sur le dogme VIH/SIDA depuis le début de la controverse. De nombreuses questions sont restées sans réponse et ont été exclues de tout débat public. 

    Ces questions comprennent :

    1- Où est la preuve de l'existence du VIH ? L'isolement de ce virus, directement à partir des malades sidéens, n'a jamais pu être prouvé par les critères traditionnels de la virologie. 

    2- Et quand bien même ce rétrovirus existerait, les articles scientifiques publiés en 1984 et indiquant un lien de causalité entre ce virus et la dépression immunitaire, ont, depuis, été démontrés frauduleux. Où a-t-on jamais prouvé rigoureusement que ce virus soit la cause de la trentaine de maladies collectivement appelées "Sida" ? Trois définitions différentes du Sida ont été formulées aux Etats-Unis par le "Centre de Contrôle des Maladies", la dernière incluant même des conditions qui débordent du cadre de la pathologie. 

    3-Deux théories diamétralement opposées ont été postulées depuis 1984. La première théorie, qui date de 1984, suggère que le VIH est un rétrovirus "lent" qui, après l'infection initiale, met des années avant de se réveiller et d'endommager le système immunitaire. La seconde théorie qui date de 1995 et qui prévaut actuellement, suggère que le VIH est actif immédiatement et dégrade progressivement les défenses immunitaires. Comment l'orthodoxie du Sida peut-elle s'accommoder de définitions aussi différentes et cependant appliquer les mêmes protocoles thérapeutiques ? 

    4-Où est l'épidémie annoncée au début des années 1980 ? Les chiffres publiés par l'Office Mondial de la Santé et par les média confondent la séropositivité VIH et le Sida ! Dans la plupart du tiers-monde, un test VIH+ n'est pas nécessairement un critère de diagnostic de Sida. Par surcroît, un grand nombre des maladies hélas traditionnelles dans le tiers-monde donnent des résultats faussement positifs au test du VIH. La conséquence étant que ces maladies ne sont pas traitées d'une manière appropriée. 

    5-Puisqu'il n'y a aucune preuve solide d'isolement du VIH, comment le test pourrait-il être considéré comme spécifique, et, sur le plan déontologique, comment ces tests "positifs" pourraient-ils être présentés aux patients comme une menace de mort imminente, et comme l'obligation pour ces patients de s'exposer à des médicaments dangereusement toxiques ? 

    6-Où est la preuve de l'efficacité des médicaments anti-rétroviraux qui sont les substances les plus toxiques jamais mises sur le marché dans toute l'histoire de la médecine ? 

    7-Et qu'est-ce qui pourrait jamais justifier que ces médications hautement toxiques aient pu être approuvées par les autorités pharmaceutiques en des temps records ? 

    8-Les personnes qui ont survécu de nombreuses années à un diagnostic de séropositivité ont toutes un point commun : elles ont toutes refusé les traitements officiels, et ont toutes utilisé des traitements naturels et économiques favorisant la stimulation immunitaire. Pourquoi ces résultats ne sont-ils pas portés à la connaissance du public ? Est-ce que l'Afrique du Sud envisage vraiment d'investir dans des médicaments fort coûteux et d'efficacité non-démontrée ? 

    9-Où est le comité de surveillance, indépendant et international, qui pourra limiter les monopoles économiques et scientifiques en matière de santé publique ? Le succès de l'Afrique du Sud, en refusant la politique mondiale actuelle sur le Sida, pourrait ouvrir la voie vers la création d'un tel comité. 

    10-Pieter Piot, directeur de UNAIDS, a systématiquement refusé (ou a été incapable) de fournir la moindre preuve de l'existence du VIH et/ou de son lien de causalité avec le Sida. Pourquoi ? Est-ce que ceci ne devrait pas représenter la pierre angulaire d'une politique internationale du Sida ?

    Ces quelques questions doivent être posées publiquement et doivent recevoir une réponse si nous voulons voir le commencement de la fin d'une des plus grandes tragédies médicales et scientifiques de notre époque. 

    Nous voulons encourager et demander au peuple d'Afrique du Sud de devenir les champions du monde en refusant une exploitation immorale basée sur la définition artificielle d'une maladie. Votre pays a les moyens de résoudre les problèmes de pauvreté, de malnutrition et de santé publique par des moyens humanitaires, en dehors de la peur et de l'oppression créée par la fausse science des géants de l'industrie pharmaceutique. 

    Votre courage peut éclairer, pour d'autres, le chemin qui les libérera de la peur, des manipulations et des voracités économiques qui entravent aujourd'hui les progrès de la santé dans le monde.

    Pour nos enfants, et les enfants de nos enfants.VIH / SIDA 10 questions restées sans réponse                 

                                                                              Sources

    Mark Griffiths et Etienne de Harven,

    Association Mark Griffiths, 

    (A.M.G. loi 1901 non-profit), 

    La Métairie Blanche, 11190 La Serpent, France. 

    Tél : +33 (0)4 68 31 27 91


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  • SIDA : énorme mensonge du 21ème siècle ?Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, découvreur du soit disant virus du SIDA, annonce dans une intervention filmée et diffusée, une approche peu certaine et très prudente quant à la responsabilité du VIH dans la maladie du SIDA. Cela trahit-il la présence d'une supercherie très lucrative du SIDA qui en plus d'avoir conduit à la mort médicamenteuse des milliers d'êtres Humains à travers le monde, rapporte encore des milliards de dollars ? Deux documentaires diffusés dans ce présent article sont absolument édifiants.

     

     

    Responsabilité exclusive du virus VIH dans le syndrome SIDA

    Des questions circulent qui ne sont pas "politiquement correctes", donc forcément évitées par les médias, sur la réelle découverte et localisation du virus SIDA, qui doit se traduire par une "observation stétoscopique", comme tout autre virus normalement observé.

    Que signifie d'être atteint du SIDA ? : 

    C'est avoir un système immunitaire très affaibli au point de ne plus être en mesure de nous défendre contre un ensemble de maladies répertoriées dites "opportunes", parcequ'elles profitent de la chutte de nos défenses naturelles. C'est donc le développement de ces maladies -cancer et autres infections- qui finit par entraîner la mort de la personne ainsi affaiblie.

    Le VIH serait "le responsable" nommé, en s'attaquant à l'un de ces composants essentiels, les "Lymphocytes T "

    Qu'est-ce que la séropositivité ? :

    On dit d'une personne qu'elle est séropositive lorsque l'on décelle dans son sang "non pas la présence du virus VIH", mais celle des "anti-corps" censés lutter contre cette infection.

    Premiers éléments de recherche 

    L'interview du Dr Etienne de Harven et le journaliste Jean-Claude Roussez (Film documentaire LE SIDA - LE PLUS GROS MENSONGE DU 21EME SIECLE)

    - Une vidéo, partagée ici, présentant deux personnalités très impliquées dans ces recherches, affirmant une supercherie manifeste, alors qu'ils n'ont jamais eux-mêmes constaté  qu'on ait pu "isoler et observer" le "soit-disant" virus du SIDA.

    - Le Dr Etienne de Harven et le journaliste Jean-Claude Roussez, co-auteurs du livre "les 10 plus gros mensonges sur le SIDA". Il est Professeur émértie d'anatomie pathologique à l'Université de Toronto au Canada, dont la carrière a été consacrée à l'étude des micro-virus au microscope électronique, dans des cancers sur les souris.

    Jean-Claude Roucèze est journaliste scientifique, et a produit de nombreuses études liées aux applications médicales de la haute technologie.

    Que nous raconte en quelques mots cette interview ?

    1- Non observation du virus : La présence du virus VIH n'aurait jamais été observée directement en microscopie électronique, dans le sang de patients dont on prétend qu'ils ont une charge virale élevée. Il y aurait jusqu'à ce jour un échec total permettant de démontrer des particules de rétrovirus dans le sang de ces malades.

    C'est une affirmation faite par le Dr Etienne de Harven et le journaliste Jean-Claude Roussez durant la grande conférence en Afrique du Sud, convoquée par le président Thabo Mbéki en 2000, et qui n'a jamais été contredite depuis.

     2- Annonce hors "cadre médical" de pandémie :  L'alerte de pandémie du virus VIH n'a jamais été lancée par le corps médical, mais par un secrétaire d'Etat américain, visiblement sur une nouvelle et extraordinaire opportinuté mondiale, après la découverte de plusieurs cas semblables sur certains homosexuels de grandes villes. Une probabilité de similitude s'est transformée le lendemain en certitude de pandémie déclarée, sous décision gouvernementale, provocant une réaction en chaîne de financements, investissements extrêmement lourds, production juteuse de recherches et distribution médicamenteuse, à l'échelle mondiale qui sera soutenue politiquement de manière généralisée.

    3- Intérêts financiers :  Les milliards de dollars distribués aux chercheurs n'a jusque là abouti à aucun résultat, comme c'était déjà le cas pour le cancer, mais contribue a faire vivre une véritable industrie, sur du "vent".

    4- Génocide camoufflé : Le Dr Etienne de Harven et le journaliste Jean-Claude Roussez, affirment que le test de dépistage du SIDA ne dépiste aucun virus, mais sert à repérer la production de nombreux anti-corps. Mais ils attestent que plus de 70 causes biologiques différentes et pas toujours graves, peuvent produire ces mêmes symptômes, et affirment ensemble dans cette interview, qu'on a transformé des millions de petites maladies ou personnes totalement saines, en grands malades du SIDA. Ils qualifient de "génocide" le meurtre de personnes saines par prescriptions médicamenteuses mortelles dont le fameux "AZT", sous prétexte d'une fausse analyse.......


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  • L'ASSASSINAT D'EDOURD KPEA DOMIN PAR LES FORCES LIBERTICIDES D'HOUPHOUET ET SES CONSEQUENCES SUR LA VIE POLITIQUE EN COTE D'IVOIREHouphouët vit-il dans les événements d’Adzopé, l’amorce de la fin de son règne ? On peut répondre sans risque par l’affirmative vues les décisions qu’il arrêta au lendemain de ces faits. En effet, non seulement il décida à nouveau de la fermeture de toutes les structures de formation du Primaire jusqu’au Supérieur, mais il proclama, contre toute attente, l’année scolaire et universitaire 1989-1990, « année blanche ». Ensuite, il fit courir le bruit de son départ du pouvoir.

     

    La presse internationale fit de cette rumeur, son chou gras. Lettre d’Afrique, dans sa livraison du 11 avril 1990, crut savoir que le départ d’Houphouët, était imminent et même fixé dans le mois de juin de l’année en cours .Tous les acteurs politiques de l’ombre entrèrent alors en action. Ils furent nombreux à comprendre que les temps étaient désormais propices pour réclamer des droits politiques pour les Ivoiriens. Ainsi donc, dans le sillage du Synares qui depuis le début de l’année ne cessait, outre ses revendications corporatistes, de réclamer l’institution de la démocratie pluraliste, un homme allait se lever et braver les peurs.

    Il s’agit de Laurent Gbagbo qui était revenu à l’IHAAA. Face aux hésitations de certains de ses aînés progressistes comme lui, qui pensaient que le fruit n’était pas suffisamment mûr pour être cueilli, et comme mû par tous ces événements qui accéléraient l’histoire politique de la Côte d’Ivoire, Gbagbo prit son courage à deux mains et alla dès le 3 avril, trois jours avant la mort brutale de Kpéa Domin, déposer les statuts et règlements intérieurs de son nouveau parti, le Fpi, au ministère de l’Intérieur. Avec comme objectif stratégique d’activer au plus vite l’article 7 de la Constitution ivoirienne de 1960. Cet acte de bravoure tactique fut salué partout par le peuple qui était dans l’attente, pourrait-on dire, de cet événement politique.

    En déposant le premier les textes du Fpi, il positionna son parti dans l’arène politique du pays ce qui lui permettra de s’incruster durablement dans les consciences des masses populaires. S’étant rendu compte que rien n’était arrivé à Gbagbo et à ses compagnons, Francis Vangah Wodié, le 19 avril suivant, annonça la création de son parti, le Parti ivoirien des travailleurs (Pit). De leur côté, les élèves et les étudiants qui militaient de manière éparse dans plusieurs mouvements syndicaux, pour se donner une force et une conscience de groupe d’intérêts, décidèrent de coaliser tout, et le 21 avril, ils créèrent la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), à la paroisse Sainte Famille de la Riviera. Dans cette ambiance, pour ne pas que le Pdci prenne l’eau de toutes parts, les animateurs d’un courant rénovateur au sein de ce parti, demandèrent courageusement et sans faux-fuyant à la direction de leur parti d’ouvrir le pays au multipartisme.

    Le Pdci ainsi contraint, reconnut le pluralisme politique le 30 avril et son gouvernement, par un acte solennel pris en Conseil de Ministres, proclama le 3 mai 1990, le retour du multipartisme en Côte d’Ivoire. Ce fut une grande victoire des forces progressistes et démocratiques ivoiriennes, mais une victoire pour le peuple qui a su en temps voulu, surmonter ses peurs et prendre son destin en main.

     Dans cette conquête de nos droits politiques, dans cette bataille pour obtenir les libertés d’opinion, d’association, de réunion, et tous les autres droits démocratiques, si on peut saluer avec déférence le rôle primordial joué par Laurent Gbagbo qui, par ses batailles politiques commencées très tôt contre l’unanimisme du parti unique, a aiguisé la conscience populaire des Ivoiriens, si on peut hautement apprécier l’action éminemment salutaire du Synares sous Marcel Etté dans ses revendications syndicales à relents politiques dans la mobilisation des fonctionnaires et autres salariés à se dresser contre le pouvoir liberticide, exploiteur et expropriateur du Pdci, il faut avec honnêteté reconnaître que les jeunes et surtout les élèves et étudiants des années 90 ont été le moteur du changement qualitatif au plan politique intervenu en Côte d’Ivoire. Il faut savoir s’en souvenir et leur rendre un jour un hommage mérité et leur dédier une journée nationale autour du symbole sous forme de stèle que doit représenter le martyre d’Edouard Kpéa Domin dans le sang duquel ont trouvé racine le Multipartisme et la Démocratie dans notre pays.

    Lazare Koffi Koffi (Ministre)

    (Extrait de son livre en préparation COTE D'IVOIRE, MA PASSION)


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  • Docteur Étienne de Harven: Mensonge du SIDAMagouilles et Grosses Galettes

    Article de Celia Farber du Magazine Spin.
    Traduction faite par le Docteur Étienne de Harven.

    Étienne DE HARVEN est docteur en médecine. Il est également membre du Comité consultatif sur le SIDA du Président de la République Sud Africaine. Derrière lui une brillante carrière dans lʼutilisation du Microscopie Electronique pour étudier les rétrovirus depuis les années 50. Son travail, qui fut “anatamo- pathologiste” et “microscopiste électronicien”, lʼa amené au Sloan Kettering Institute à New-York et à lʼUniversité de Toronto.

    Dans une conspiration du silence aux conséquences mortelles, les autorités médicales ignorent l’évidence monumentale selon laquelle le VIH ne se transmet pas par les relations sexuelles, et pourrait bien, en fait, être inoffensif.

    On appelle le VIH le virus du Sida, et pour notre génération c’est le symbole de la terreur. Il contrôle nos vies, nos relations sociales, et notre sexualité. Un dictateur microscopique ! Nous avons construit des immeubles, créés des organisations, des conférences et des programmes mondiaux dans l’espoir de le contrôler. C’est un démon que nous respectons dans la terreur.

    Mais qu’est-ce, en réalité ? Avons-nous la preuve de ce que ce virus soit mortel, et sommes-nous sûrs qu’il soit la cause du Sida ? La réponse est : non. Nous ne savons pas. La cause, ou les causes du Sida sont inconnues, et plus vous découvrez le VIH, moins vous serez tentés de croire qu’il peut, à lui seul, être la cause du Sida. Un nombre croissant de scientifiques commence à douter de l’hypothèse selon laquelle le seul VIH serait la cause du désordre immunologique conduisant au Sida. Malgré 10 années de recherche intensive, les chercheurs ne savent toujours pas si le VIH n’est autre qu’une balise sur un système immunitaire en détresse. En fait, des résultats de plus en plus nombreux suggèrent que le VIH n’est pas coupable.

    Les médias ont offert au public américain une version très simplifiée du Sida et du rôle joué par le VIH. Dans un tourbillon de fausses informations, de politique et de rhétorique qui a embrouillé la recherche sur le Sida, de nombreux faits fondamentaux et essentiels ont été supprimés ou ignorés.

    En 1991, une étude publiée dans le journal médical « Fertility and Sterility» s’adresse à une question de base : trouve-t-on le VIH dans le sperme d’hommes séroposifs ? Les résultats furent très surprenants. Des échantillons de sperme de 25 sujets séropositifs ont été étudiés, et on n’a pu découvrir des traces de VIH que dans quatre cas seulement. Alors que les rapports épidémiologiques montraient très clairement que le Sida se transmet de deux manières – par le sang ou par le sperme – cette observation a jeté un doute considérable sur le rôle du VIH dans la transmission de la maladie. Les auteurs de cette étude, et c’est le moins qu’on puisse dire, admettaient que « …très peu d’information sont disponible concernant la présence du VIH dans le sperme et les mécanismes impliqués dans sa transmission vénérienne ».

    Des échantillons de sperme prélevés chez des individus sidéens et chez des contrôles normaux furent alors testés à l’aide d’une technique nouvelle d’une très grande sensibilité, connue sous le nom de réaction de la polymérase en chaîne (PCR), qui mesure la présence de virus beaucoup plus efficacement que les méthodes précédentes. Il est curieux de souligner cependant que des informations semblables à propos du VIH dans le sperme étaient disponibles dès l’époque du premier isolement du VIH, en 1984. Le Dr. Robert Gallo, rétrovirologiste bien connu au National Cancer Institute (NCI), ayant annoncé la découverte récente du VIH comme cause du Sida, publia un article indiquant avoir trouvé le VIH dans le sperme de patients sidéens. Malheureusement, Gallo n’a pas mentionné le nombre de patients étudiés chez lesquels il n’avait pas pu identifier le virus. « Nous ne savons pas chez combien de patients il (Gallo) a recherché le VIH. Il a simplement déclaré l’avoir trouvé dans deux cas, déclarait le Dr Robert Root-Bernstein, professeur de physiologie à l’Université d’état du Michigan qui a passé plusieurs années à analyser les données relatives au VIH et au Sida et qui est devenu une des plus hautes autorités sur le Sida dans ce pays. « En ce qui concerne la critique de ses collègues », dit-il, « ce fut un échec lamentable. Il est difficile d’admettre qu’une telle absence de rigueur scientifique ait pu être tolérée

    Dans une autre étude, publiée à peu près en même temps que celle de Gallo, le sperme de 12 patients sidéens fut examiné et le VIH observé dans un cas seulement. Cette observation importante passa largement inaperçue, et ne fut pas discutée pendant des années. « Ces deux premiers articles ont été les seuls disponibles sur la question du VIH dans le sperme pendant plusieurs années et donnaient une fausse impression », dit Root-Bernstein. « C’était comme si on disait : bref, nous avons examiné ces patients et de toute évidence le VIH est présent dans le sperme, et le sperme peut donc transmettre le Sida. On n’y fit plus attention. En fait, nous ne connaissons toujours pas le mode de transmission du Sida. »

    De 1986 à 1988, plusieurs nouvelles études furent faites sur le VIH dans le sperme, utilisant des méthodes de détection plus sensibles. Toujours d’après Root-Bernstein, ces études montreraient que 25 à 30 % des patients sidéens examinés avaient le VIH dans leur sperme. Mais si l’on y regarde de près, on se rend compte que les auteurs parlent d’une à dix « copies » par éjacula, soit une copie du virus par million d’unités de sperme, ce qui n’est pas assez pour disséminer une infection. Le VIH est présent à ce niveau-là dans la salive, le lait de femme, les sécrétions vaginales qui ne sont pas des modes de transmission. En général, il faut des milliers ou même des millions de particules virales pour transmettre une infection

    Il serait prématuré et dangereux de conclure que le Sida n’est pas une maladie infectieuse, et cependant ces résultats soulèvent des questions sur l’infectiosité du VIH. La question cruciale est un tel tabou que personne n’ose la poser : quel est le mode de transmission du VIH si ce n’est pas le sperme ? Le Dr Michaël Lange, spécialiste des maladies infectieuses au St. Luke ‘s-Roosevelt Hospital à New York, pense que le Sida est transmis par les rapports sexuels, mais est sceptique à propos du rôle du VIH dans la transmission de la maladie ; « Je pense qu’il y a un agent infectieux, dit Lange, mais je ne suis pas convaincu que c’est le VIH. C’est peut-être une combinaison d’agents. Mais le Sida est certainement une maladie infectieuse ».

    On nous dit que le VIH se transmet par le contact avec n’importe quel fluide corporel. Et maintenant nous apprenons que le VIH, quand il est présent dans le sperme, ne s’y trouve pas en quantité suffisante pour transmettre l’infection. Manifestement, il y a quelque chose qui ne va pas ! « J’ai entendu, dit encore Root-Bernstein, qu’ils sont assez inquiets de tout cela au NIH. Je le serais aussi, à leur place ! »

    Bien que les chercheurs du NIH aient refusé tout commentaire à ce sujet, un porte-parole du NIH a annoncé, lors de deux conférences tenues sur la question de la transmission du VIH et basées sur les études de sperme, que les chercheurs ne considèrent pas les données de 1991 comme significatives. Ils affirmèrent que, dans une étude de 1992, le VIH avait été identifié dans 28 cas sur 28.

    Une autre étude, publiée dans le Journal of Acquired Immune Deficiency Syndrome, confirme, par une analyse poussée, les données de 1991. Le VIH n’a pas été identifié dans 28 cas sur 28 ; ce sont les anticorps anti-VIH qui ont été détectés dans 7 patients sur 28, ce qui reflète bien les pourcentages observés dans les études antérieures.

    Il est important de distinguer les anticorps du VIH, qui ne sont pas infectieux, du VIH lui-même. Les anticorps sont comme des empreintes digitales – indiquant que le corps a été en contact à un moment donné avec le virus. En général, quand l’organisme produit des anticorps l’infection est jugulée. C’est le principe de la vaccination, par laquelle l’organisme est conduit à produire de grandes quantités d’anticorps. Le soi-disant « Test du SIDA» teste la présence d’anticorps, et non celle du virus lui-même, ce qui serait difficile et trop coûteux pour être fait dans la routine du dépistage.

    Même chez les patients en phase aiguë du Sida, le VIH est souvent difficile à isoler. Des études de patients sidéens ont montré que, depuis l’isolement du VIH en 1984, 50 % seulement des malades ont permis de démontrer le virus, alors que 90 % sont séropositifs. Un grand pourcentage des séropositifs peut même ne pas avoir de virus.

    Plusieurs études ont permis de calculer qu’il faut entre 500 et 1000 rapports sexuels non protégés avant qu’un partenaire séronégatif ne devienne positif. Et cependant, il y a apparemment eu des cas où un malade jure être devenu malade après un seul rapport sexuel. Bien que les médias mettent volontiers l’accent sur le modèle dramatique, terrorisant, « roulette russe » de la transmission du Sida par le VIH, il faut bien reconnaître que ces cas sont si rares que nous connaissons les victimes par leurs noms. Alison Gertz, par exemple, cette jeune et riche femme hétérosexuelle qui dit avoir attrapé le Sida pour avoir couché une seule fois avec un homme ; son portrait a illustré les couvertures des magazines dans tout le pays. Tout d’un coup, les médias ont fait leur affaire de ce qui était en réalité un exemple extrêmement rare, en insistant sur le fait que des cas similaires seraient la règle dans l’avenir.

    Comment le VIH se transmet-il ou ne se transmet-il pas est la question la plus brûlante de toute la controverse sur le Sida. Et cependant, à l’heure actuelle, il semble évident que l’explosion du Sida chez les hétérosexuels ne s’est jamais produite. Une récente brassée d’articles dans la presse a réveillé à nouveau l’hystérie, disant que le VIH peut être trouvé chez 1 américain sur 250, suggérant une dissémination rampante. En fait, les chiffres suggèrent l’inverse, si vous prenez votre calculette. Il y a 250 millions d’Américains. Si 1/250 a le VIH, cela fait un million de personnes – moins que les 1.5 à 2 millions prédits précédemment.

    Quel que soit le nombre de gens séropositifs, le nombre de cas de Sida auquel on peut s’attendre dans la communauté hétérosexuelle apparaît comme devant se limiter par soi-même, car, contrairement à ce qui se passe avec la plupart des maladies vénériennes, le Sida ne se transmet pas facilement dans les deux sens entre hommes et femmes, ce qui limite la contagion hétérosexuelle. À New York, par exemple, il n’y a eu, en 1990, qu’un seul cas de transmission de la femme à l’homme. Aucun n’a été relevé en 1991. Depuis 1981, parmi le total des 30,943 cas d’hommes atteints du Sida à New York, onze seulement ont pu être prouvés comme résultant d’une contagion femme-homme.

    La situation est pareille en Europe. Un rapport récent paru dans le journal médical anglais The Lancet indique que parmi 4,097 femmes soignées dans des maternités londoniennes, une seulement fut trouvée séropositive parmi celles qui n’appartenaient pas à un groupe de haut risque de Sida, tels que les hémophiles et les drogués intraveineux. En Allemagne, et depuis que le virus est recherché, on n’a identifié que quatre cas de transmission hétérosexuelle du VIH, en dehors des groupes à haut risque.

    La question non résolue d’une éventuelle épidémie de Sida parmi les hétérosexuels est restée très controversée pendant des années entre deux camps opposés – ceux qui disaient que cela allait arriver et ceux qui n’y croyaient pas. Question non résolue malgré toutes les données démontrant que le Sida ne se développe pas chez les hétérosexuels. L’immense campagne de presse visant à convaincre les hétérosexuels que « Le Sida ne discrimine pas » était politiquement correcte, mais en fait a ruiné les ténors du Sida. Dix ans après l’apparition des premiers cas de Sida, la maladie reste pour la plupart des cas, confinés aux groupes à risque initialement reconnus.

    Le Dr Joseph Sonnabend, un pionnier de la recherche sur le Sida et le fondateur de la « Américain Foundation for AIDS Research », a quitté cette organisation qu’il avait créée, principalement parce qu’il refusait de participer à ce qu’il considérait comme une campagne frauduleuse basée sur la terreur. . « La Fondation médicale du Sida envoyait des notes à la grande presse disant que tout le monde est exposé au risque, que tout le monde allait être contaminé, etc., etc. » se rappelle le Dr Sonnabend. « Quand j’ai entendu cela, j’ai totalement paniqué. C’était tellement fou. Je les ai appelés pour leur dire : « Si vous vous rendez compte de ce qui va arriver comme résultat de vos agissements. Vous allez plonger les hommes hétérosexuels dans la panique, vous allez détruire des relations, des mariages. En plus, vous allez promouvoir la violence parmi les hommes homosexuels. Les gens vont dire que cette maladie est comme la peste et que cela vient des homosexuels. Ils vont les passer à tabac au hasard Toutes choses qui se sont en fait révélées vraies.

    Et cependant, à ce moment-là, Terry Beirn qui était directeur des relations publiques de la Fondation Américaine et qui depuis est mort du Sida n’avait aucunement l’intention de laisser Sonnabend, ou n’importe qui d’autre, gêner la collecte de fonds qui battait son plein. « Je ne peux pas me battre avec Terry » disait Sonnabend. « Il allait de l’avant. Il était pourtant déjà clair à ce moment-là que le Sida n’était pas une menace importante pour les hétérosexuels. Il savait que toute cette histoire du Sida chez les hétérosexuels était une blague, mais il disait en avoir besoin pour récolter des sous. Et en fait, on peut penser que les politiciens mâles et hétérosexuels de Washington devaient être convaincus du fait que le sexe peut vous tuer si on voulait qu’ils approuvent des budgets importants « . Ma réponse à tout cela était : « si vous récoltez des fonds sur la base d’un mensonge, cet argent-là ne servira à rien de bon. En fait, c’est exactement ce qui s’est passé. Les crédits ont été approuvés pour protéger les hommes hétérosexuels d’une maladie qu’ils n’allaient pas attraper de toute façon. Qu’avons-nous reçu pour ces centaines de millions de dollars ? Rien. L’éducation relative au Sida ? Tout ce que je vois c’est la terreur et la confusion. Et l’AZT, qui est un désastre.

    « Mais d’un autre côté, je trouve qu’il est utile de parler de transmission, surtout pour protéger les femmes. Car les femmes attrapent le Sida des hommes, et non l’inverse. Et les hommes vont faire usage de préservatifs seulement s’ils se sentent eux-mêmes exposés au risque de la maladie

    L’épidémiologiste anglais Gordon Stewart a déclarer : la seule chose intéressante dans n’importe quelle maladie est d’apprendre comment la contrôler ». Stewart, auquel l’office mondial de la Santé (OMS) avait demandé un rapport sur les aspects sociaux et comportementaux des maladies transmissibles, y compris le Sida, est maintenant à la retraite comme professeur émérite de l’Université de Glasgow. Il a fait des prédictions statistiques sur le Sida pendant plusieurs années. Ses prédictions sont basées sur les faits de transmission tels qu’ils ont été observés, et non pas sur ce qui aurait pu se passer dans un « scénario catastrophe ». Alors que les prévisions faites par l’OMS et par d’autres organisations de santé publique ont été terriblement exagérées, des dizaines ou parfois des centaines de milliers de fois au-delà de ce qui fut effectivement observé, les prédictions de Stewart ont été remarquablement précises, les erreurs ne dépassant pas un très petit nombre de cas.

    « Personne ne veut voir les faits en face au sujet de cette maladie », ajoutait Stewart. « C’est la chose la plus extraordinaire que je n’aie jamais pu voir. J’ai envoyé d’innombrables lettres à des journaux médicaux, soulignant les non-sens épidémiologiques, mais ces lettres furent toutes ignorées. Le fait est que toute cette histoire du Sida chez les hétérosexuels est une farce ».

    Les prostituées, qui représentent évidemment le groupe le plus exposé aux maladies vénériennes, plongent les chercheurs du Sida dans la perplexité. Le VIH ne se propage pas chez les prostituées américaines, bien que la plupart d’entre elles n’emploient pas de préservatifs. Et même si elles avaient commencé récemment à en employer, le nombre de cas aurait sûrement dû être élevé, correspondant aux années qui précédèrent la prise de conscience du public au sujet du Sida. Mais toutes les études sur les prostituées arrivent à la même conclusion : le VIH se trouve principalement chez les prostituées qui font également usage de drogues intraveineuses.

    Stewart ne peut croire à cette histoire selon laquelle le Sida serait causé uniquement par le VIH. « Mon idée là-dessus n’est pas très populaire, mais j’ai toujours affirmé que le Sida était une maladie du comportement », C’est une maladie multifactorielle, causée par plusieurs déficiences simultanées du système immunitaire – drogues pharmaceutiques et récréationnelles, maladies vénériennes, infections virales multiples

    Le Sida a été mis dans la tête du public comme une maladie sexuellement transmise, et rien d’autre. Et cependant, aucune autre maladie vénérienne ne lui ressemble. La blennorragie, la syphilis, l’herpès et les verrues génitales, par exemple, se transmettent tous rapidement et sans discrimination, et les microorganismes responsables se retrouvent en abondance dans le sperme.

    « Les virus fonctionnent exponentiellement », déclare Peter Duesberg, un généticien moléculaire, chef de file du débat sur le VIH depuis 1987. « Leur but est d’infecter autant de gens que possible en une période de temps brève », ils se développent jusqu’à ce qu’ils atteignent un plateau, « Et cependant, le taux du VIH aujourd’hui est le même que ce qu’il était en 1985, quand on l’estimait à peu près à un million (de sujets contaminés) ». D’après Duesberg, le fait que le VIH ne se développe pas exponentiellement suggère une autre possibilité très intéressante : le VIH n’est pas un nouveau virus, mais existe depuis bien longtemps, bien avant l’apparition du Sida. Dans ces conditions, pourquoi ce virus ne causait-il aucune maladie dans le passé ?

    Quand les premiers cas de Sida sont apparus vers l’année 1980, parmi des homosexuels de New York et de San Francisco, il fallut attendre quelques années avant qu’on y fasse vraiment attention. Mais comme le nombre de cas augmentait, le public a commencé à s’intéresser au problème. L’annonce que la maladie était causée par un microorganisme contagieux et mortel déclencha aussitôt l’attention passionnée des chercheurs.

    Le domaine de la rétrovirologie est né en 1970 d’un groupe de virus capables de convertir leur ARN en ADN grâce à un enzyme appelé transcriptase inverse. Bien que les rétrovirus soient communs chez les animaux, ils n’avaient jamais auparavant été reconnus comme responsables de maladie chez l’homme. Robert gallo, un ambitieux rétrovirologiste du NCI, avait découvert, en 1980, le premier rétrovirus humain qu’il appela HTLV-1, et qu’il essaya d’incriminer comme la cause d’une certaine forme de leucémie au Japon. Quand cette hypothèse ne fut pas acceptée, Gallo fut très irrité. Dès 1983, il publia des articles dans l’espoir de convaincre ses collègues que ce virus était également la cause du Sida.

    Gallo, qui travaillait dans le tout-puissant NIH dont le NCI est une partie, fonçait dans le processus scientifique à coup d’intimidation, comme un rouleau compresseur, et rencontrait en fait fort peu de résistance. « Toute cette histoire concernant HTLV-1 et le Sida étaient ridicules, mais personne n’osait dire un mot à Bob Gallo », se souvient le Dr Sonnabend. « Quand quelques collègues et moi-même avons tenté de prouver que le HTLV-1 n’avait rien à voir avec le Sida, tous les journaux scientifiques ont refusé de publier nos articles ».

    Le 23 avril 1984, lors d’une conférence de presse où il y avait grande foule à Washington, DC, Gallo, qui eut du mal à se hisser sur l’estrade vu le nombre des reporters et des opérateurs de télévision, fit sa déclaration historique : La cause du Sida a été découverte. Les flashs de caméra crépitaient furieusement. C’était un nouveau rétrovirus, isolé apparemment dans le laboratoire de Gallo ; il l’appelait le HTLV-III, pour insinuer que c’était un membre de cette famille de soi-disant rétrovirus leucémigènes qu’il avait découverte précédemment.

    Ce que Gallo omit de mentionner c’est que ce même virus avait été isolé en France près d’un an auparavant, et identifié par les lettres LAV (Lymphadenopathy Associated Virus). Le groupe de recherche français à l’Institut Pasteur, dirigé par le Dr Luc Montagnier, avait isolé ce virus et l’avait envoyé à Gallo, lui demandant de l’étudier. Les Français étaient prudents – n’étant pas du tout prêts à dire que ce nouveau virus était la cause du Sida. Leur seul argument était la forte corrélation qui existait entre ce virus et les patients atteints du Sida. La plupart, mais pas tous les patients sidéens avaient des anticorps contre ce virus. Le virus vivant pouvait être isolé chez la moitié d’entre eux. Et au laboratoire, ce virus semblait tuer les cellules T, ce même système immunitaire qui est détruit chez les patients sidéens. Le nombre de cellules tuées était cependant fort bas.

    Mais Gallo était convaincu. Comme un chef de file notoire et agressif du domaine nouveau de la rétrovirologie, Gallo voulait à tout prix prouver qu’un rétrovirus pouvait causer une maladie mortelle. N’ayant pourtant jamais été accepté comme un grand champion dans la communauté scientifique, Gallo paradait sur la scène grande ouverte des recherches sur le Sida, déterminé à masquer l’histoire du HTLV-1 ainsi que plusieurs fausses nouvelles et erreurs scientifiques qui avaient caractérisé sa carrière mouvementée. Depuis plusieurs années il avait essayé d’être accepté à la prestigieuse Académie Nationale des Sciences, mais à cause de sa faible réputation scientifique parmi ses collègues, l’Académie continua de le refuser. Mais maintenant, prétendant avoir découvert le virus du Sida, il semblait que l’heure de gloire de Gallo avait sonné.

    Dans son introduction, Margaret Heckler, qui était Secrétaire d’état à la Santé, mentionna « d’autres découvertes aux quatre coins du globe » soulignant cependant que la médaille d’or revenait à l’Amérique. « Aujourd’hui, nous avons un autre miracle à ajouter au long tableau d’honneur de la médecine et de la science américaine » disait-elle en souriant aux caméras de télévision, avec Gallo à son côté. Elle fit alors une grande déclaration supplémentaire. Elle promit que la découverte du virus allait ouvrir le champ de recherche du vaccin du Sida, et qu’un tel vaccin devrait être disponible vers 1986.

    Le Dr Sonnabend se souvient fort bien de la période qui suivit la déclaration de Gallo. Il devenait évident pour lui, comme pour beaucoup d’autres chercheurs, que ce que Gallo annonçait comme sa propre découverte était en réalité le virus découvert par les Français. « J’en étais malade » dit-il, « Je voulais protester, mais tous mes collègues me disaient de la boucler. Et aucun des reporters scientifiques présents ne semblait comprendre ce qui se passait. Les images publiées ultérieurement du HTLV-III de Gallo étaient identiques à celles du LAV de Montagnier, et la seule manière d’expliquer cette identité était de penser qu’ils venaient tous les deux du même patient.

    Montagnier avait en fait envoyé des échantillons du LAV à Gallo deux fois. La seconde fois, en septembre 1983, il envoya aussi un contrat stipulant que le laboratoire américain ne pouvait pas utiliser cet échantillon à des fins commerciales. Or, le jour même de la conférence de presse de Washington, une demande de brevet aux États-Unis fut introduite, relative au test diagnostic du virus développé par Gallo. Le profit de la vente d’un tel test du Sida était estimé à 100 millions de dollars par an.

    La guerre éclata. Le gouvernement français poursuivit le gouvernement américain en réclamant les droits de ce brevet et la reconnaissance de la découverte du virus qui pourrait éventuellement être appelé VIH, virus de l’immunodéficience humaine. Toute l’affaire se calma très rapidement ; le président Ronald Reagan et le premier ministre français Jacques Chirac se rencontrèrent pour arriver à un arrangement. Les deux pays pourraient partager les profits de la vente du test du Sida, et les deux scientifiques, Montagnier et Gallo, seraient considérés comme les « co-découvreurs» du VIH »

    Rétrospectivement, que le VIH soit la cause du Sida restait cependant très loin d’être prouvé d’une manière concluante. Mais à cette époque, étant donné l’intensité des pressions, la terreur du public, la nouveauté de tout cela, et la gloire d’une nouvelle découverte, la communauté scientifique américaine semblait accepter. La déclaration était faite. Une industrie était née. Et toute une génération de rétrovirologistes trouvait soudainement une raison d’être.

    « Gallo était certainement en train de commettre ouvertement une fraude scientifique flagrante » dit Sonnabend. « Mais ce n’était pas le moment d’accuser Gallo. C’était nous – nous les membres de la communauté scientifique qui l’ont laissé faire. Rien de tout ceci n’était secret. C’était en plein jour, mais personne n’osait dire un mot contre Gallo. Cela avait beaucoup à voir avec une certaine forme de patriotisme – l’idée que cette grande découverte avait été faite par un Américain

    Le Dr Lange faisait échos au regret de nombreux médecins praticiens du Sida. « J’étais loin d’être convaincu par les résultats qu’ils avaient obtenus à l’époque et je ne suis toujours pas convaincu », dit-il. « On nous a tous forcés à croire en une explication très dogmatique et simpliste des causes du Sida. Aujourd’hui, je pense, que même les plus ardents défenseurs du VIH ne croient plus que ce virus est capable à lui seul d’endommager le système immunitaire. Il doit y avoir d’autres facteurs. Mais, à cause de l’hypothèse VIH, très peu ou aucune recherche n’est poursuivie pour les identifier.

    « J’étais très en colère » poursuivait Lange. « La cause du Sida avait été découverte par un décret gouvernemental. J’y travaillais à l’institut Pasteur depuis six mois, mais la déclaration a été faite à une conférence de presse. A mon avis, dès ce moment-là, la recherche sur le Sida s’est transformée en une magouille politique criminelle, monstrueuse, et est restée dans cet état depuis

    Le Dr Kary Mullis, un biochimiste qui est l’inventeur de la technique de la réaction en chaîne de la polymérase (PCR) hoche la tête et dit : « Pourquoi ont-ils fait une chose pareille « Je ne parviens pas à comprendre. Personne avec un peu de bon sens ne sauterait là-dedans comme ils l’ont fait. La Secrétaire à la Santé, annonçant au monde entier que cet homme, Robert Gallo avec ses lunettes noires, avait découvert la cause du Sida. Cela n’avait rien à voir avec la science comme nous la respectons. Il y avait des patients souffrant du Sida, et d’autres qui avaient le VIH, même pas tous. Il y avait donc une corrélation. Et après ?

    C’est en 1987 que le biologiste moléculaire Peter Duesberg lança sa première attaque violente contre la théorie VIH-Sida dans le journal Cancer Research. Duesberg, un scientifique de réputation mondiale et membre de longue date de l’Académie nationale des Sciences, était dans une position idéale pour s’occuper du Sida. Il avait découvert les oncogènes (les gènes qui causent le cancer), et avait contribué à l’établissement de la carte génétique des rétrovirus. Gallo lui-même avait déclaré que son ami d’alors et collègue Duesberg « en connaissait plus sur les rétrovirus que n’importe qui d’autre au monde ». Duesberg était l’un de ces 23 scientifiques des USA reconnus comme méritant la prestigieuse « Outstanding Investigator Grant » qui stipule que le récipiendaire « a ouvert de nouveaux champs de recherche, dirige de la recherche de pointe, et pose des questions créatrices ».

    Eh bien oui, Duesberg a fait tout cela. Il a demandé comment le VIH, un virus latent, un rétrovirus inactif, pouvait tuer des billions de cellules alors qu’il n’en infectait que quelques-unes. Comment ce virus pourrait-il causer une maladie mortelle alors qu’il est très difficile de l’isoler chez les patients, même au stade terminal de la maladie ? Comment comprendre qu’il y ait des patients sidéens sans aucune trace de VIH ? Et comment se fait-il qu’il n’y ait aucun modèle pour le VIH chez les animaux de laboratoire ? En d’autres termes, pourquoi les animaux injectés n’attrapent-ils pas le Sida ??

    Duesberg lut tous les articles écrits sur le Sida et sur le VIH et passa 9 mois à rédiger son article paru dans Cancer Research, article dans lequel il conclut que, très loin d’être un virus mortel, le VIH est inoffensif. « Cela me laisserait indifférent d’être contaminé par ce virus, dit-il carrément, car il est inoffensif ».

    D’abord, ce fut le silence, une sorte de silence embarrassé et choquant. Quand des journalistes et quelques éditeurs de journaux médicaux demandèrent à Gallo de répondre aux critiques que Duesberg faisait à sa théorie, Gallo éclata simplement pour dire que les arguments de Duesberg étaient trop ridicules pour qu’il perde son temps précieux à y répondre. Et le reste de la communauté scientifique emboîta le pas, tout simplement ignorant Duesberg.

    A cette époque, l’idée que le VIH était la cause irréfutable du Sida était tellement ancrée que Duesberg apparaissait comme un intrus, une sorte de pilote kamikaze s’écrasant sur la façade d’un immeuble. La première réaction aux idées de Duesberg fut celle d’un choc, suivi de colère et peut-être un peu de pitié. Voilà un scientifique, brillant et respecté, avec un prix Nobel à portée de la main pour sa découverte des oncogènes, qui, tout d’un coup et d’une façon inexplicable, se met à dérailler. Et cependant, malgré tous les efforts de ses détracteurs, ceux-ci ne pouvaient mettre en doute le fait que Duesberg était une des plus grandes autorités mondiales sur les rétrovirus. Duesberg était connu comme un fauteur de trouble ; dans les années 1970, après la découverte des oncogènes, il changea de cap et prétendit qu’un autre type de gènes, les oncogènes cellulaires, ne pouvait être la cause du cancer. Bref, ce n’était pas la première fois qu’il créait des problèmes, sciant la branche sur laquelle lui et ses collègues étaient assis.

    Il ne lui fallut pas longtemps pour être excommunié: il n’était plus invité à parler aux conférences scientifiques, ou s’il l’était, c’était avec la promesse qu’il ne parlerait pas du VIH. Pour la première fois en 25 ans de carrière scientifique, il ne parvenait plus à publier ses articles. Et puis vint le coup mortel : en octobre 1990 Duesberg fut informé que son crédit annuel de recherche de 350.000 dollars se terminerait en 1992. Duesberg, qui est né en Allemagne, avait reçu tous ses crédits de recherche du gouvernement américain depuis plus de 20 ans, mais après la cessation de ses crédits il était pratiquement réduit au silence. Il fit appel à la décision, plaidant le conflit d’intérêts. Le comité qui prit la décision de cesser ses crédits comprenait le Dr Flossie Wong Staal, la maîtresse de Gallo et la mère d’un de ses enfants, et le Dr Dani Bolognesi, détenteur d’un brevet sur les tests de détection des anticorps VIH. L’appel fut rejeté, malgré le fait que plusieurs membres du gouvernement cherchaient à défendre Duesberg, et notamment les membres du Congrès Ron Dellums et William Dannemeyer.

    Pendant des années, les officiels de la recherche contre le Sida ont gardé le silence sur la controverse, en lançant la même réponse à ceux qui s’inquiétaient. Leur réponse n’en était pas une, c’est le moins qu’on puisse dire : « Tout scientifique intelligent, nous affirmait-on, est convaincu que le VIH est la cause du Sida ».

    Et cependant, ce n’est pas vrai. L’année passée, un groupe de 40 scientifiques, qui comprenait un grand nombre d’éminents rétro- virologistes, d’épidémiologistes et d’immunologistes se sont coalisés sous le nom de « The group for the scientific reappraisal of the HIV-AIDS hypothesis ». Fondé par un biologiste de Harvard, le Dr. Charles A. Thomas, Jr. qui avait suivi le débat depuis 1987 quand le premier article de Duesberg fut publié, le groupe a pour objectif de s’assurer que la question de l’étiologie du Sida soit soumise à une enquête scientifique et exposée à une étude critique. Comme on lui demandait ce qui l’avait motivé pour former ce groupe, le Dr Thomas répondit : « Je pense que, pour un scientifique, garder le silence devant un doute aussi important est équivalent à une négligence criminelle ».

    Dès 1990, même le Dr Montagnier, le Français qui fut le codécouvreur du VIH, battait en retraite sur la question de savoir si le VIH pouvait, à lui seul, causer le Sida. Montagnier a stupéfait ses collègues lors de la conférence internationale sur le Sida qui s’est tenue à San Francisco en 1990, lorsqu’il a annoncé que le VIH ne pouvait causer le Sida sans l’intervention d’un cofacteur. Il proposa comme cofacteur un agent bactérien connu sous le nom de mycoplasme qui, d’après le Dr Shyh-Ching Lo du Armed Forces Institute of Pathology, lorsqu’il est injecté à des singes cause une maladie ressemblant au Sida et provoque la mort. Cette brève communication du Dr Montagnier fut reçue avec une explosion de colère par ses collègues américains. Montagnier quitta la conférence rapidement pour rentrer à Paris.

    L’an passé, John Maddox, l’éditeur d’un des journaux scientifiques du monde le plus célèbre, « Nature », fit frémir la communauté scientifique, tant aux USA qu’en Grande-Bretagne, quand il publia un éditorial essentiellement pour s’excuser de n’avoir pas donné plus d’attention aux opinions de Duesberg. Ce qui le détermina à écrire cet éditorial, entre autres choses, était une étude qui prouvait que des souris, injectées avec leurs propres lymphocytes (cellules du système immunitaire dont les cellules T font partie) peuvent devenir séropositives alors qu’elles n’avaient jamais été exposées au VIH. Maddox écrivit : » Il y a maintenant des arguments qui confortent la longue bataille de Duesberg contre les officiels du Sida (parmi lesquels il compte avec regret son propre journal). Il conclut son article, en spéculant que le Sida pourrait être une maladie auto-immune, et en disant que si de toute façon le VIH n’est pas sans rapport avec le Sida, les travaux récents démontraient que le Sida était infiniment plus complexe que ce que les théories initiales avaient laissé supposer. Il écrivit : « Duesberg va me dire : je vous l’avais bien dit ». Son éditorial ayant été accueilli avec choc et rage, Maddox publia une rétraction partielle le mois suivant, rassurant la communauté scientifique en disant, qu’il n’était pas d’accord avec Duesberg à propos du VIH, mais, comme il déclara dans un interview peu après : « Il y a plus à comprendre à propos du Sida que ces histoires infantiles qu’on nous a serinées depuis des années ».

    Du nouveau, cependant : une enquête judiciaire contre Gallo est en cours depuis près de trois ans. En 1989 un journaliste du Chicago Tribune, John Crewdson, révéla avec des détails accablants comment Gallo s’était approprié le virus que lui avait envoyé Montagnier, ce qui expliquait comment ils avaient tous les deux découvert des virus identiques !

    Le premier mars de cette année, le New York Times publia une enquête du NIH concluant à des erreurs dans l’article que Gallo avait publié en 1984 dans le prestigieux journal « Science », un de ces quatre articles que Gallo publia à cette même époque sur le rôle du VIH dans l’étiologie du Sida. L’enquête conclut que ces hypothèses étaient basées sur des interprétations tendancieuses et frauduleuses. Par la suite, Gallo ayant admis qu’il avait peut-être par erreur contaminé ses propres expériences avec le virus de Montagnier (l’autre possibilité, toujours dans les mains de la justice, étant qu’il avait tout simplement volé le virus), le gouvernement français demanda la pleine reconnaissance pour la découverte du virus, poursuivant les USA et réclamant à peu près 20 millions de dollars perçus comme intérêts dans la vente des tests VIH, ainsi que pour les centaines de milliers de dollars empochés personnellement par Gallo dans cette opération. Peter Duesberg hausse les épaules en disant : « A mon avis, toute cette affaire n’est rien de plus qu’une histoire de savoir qui a volé les faux diamants. Le fait que tout le monde semble ignorer est que tous les articles que Gallo a écrits au début sur VIH ont été reconnus comme frauduleux. Et cela ne vous fait vraiment pas douter de l’hypothèse VIH, vraiment ? L’hypothèse VIH était entièrement basée sur ces articles

    L’hypothèse VIH peut essentiellement se résumer comme ceci : quand une personne est infectée par le VIH, le virus dévore les cellules T avec voracité, détruisant peu à peu le système immunitaire, laissant le patient exposé à une panoplie d’infections, finalement mortelles et que le système immunitaire aurait dû normalement être capable de juguler.

    L’argument principal de Duesberg, que peu de membres de la communauté scientifique se risque à contredire, est que le VIH infecte et tue seulement un nombre insignifiant de cellules T, approximativement une sur 10,000, et que l’organisme remplace les cellules beaucoup plus rapidement que cela.

    C’est comme si on disait que vous allez conquérir la Chine en tuant trois soldats par jour, disait Duesberg. Ça prendrait une éternité…

    De nombreux chercheurs admettent tout cela, mais évoquent « des mécanismes inconnus » responsables de l’activité cytolytique du virus. Leur raisonnement repose sur d’étranges prémices : puisque les cellules T disparaissent et que le VIH est présent, c’est que le VIH tue les cellules T. et ils ont élaboré des spéculations très divergentes pour tenter d’expliquer ce phénomène. Récemment, dans le New York Times, trois théories très différentes furent proposées. Et le Dr Fauci, directeur du service des maladies allergiques et infectieuses du NIH et un des chercheurs les plus chevronnés du gouvernement en matière de Sida, conclut simplement que ces trois théories étaient toutes les trois plausibles….

    Aux États-Unis, on estime qu’il y a un million d’Américains séropositifs. Trois pour cent d’entre eux seulement, soit environ 30.000, développent des symptômes de Sida chaque année. Alors que 75 % des hémophiles ont été exposés à du sang contaminé par le VIH, 1 % seulement d’entre eux est diagnostiqué comme sidéen par an, et dans beaucoup de cas la maladie semble résulter plutôt de la déficience immunitaire causée par l’administration régulière de facteurs de coagulation qui sont immunodéprimants. En 1989, une étude publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology compara les déficiences immunitaires dans deux groupes d’hémophiles, les uns séropositifs et les autres séronégatifs, avec des résultats identiques dans les deux groupes. Une autre étude, parue en 1985 dans le American Journal of Haematology, rapporta des résultats similaires. « Les résultats de notre étude, de même que ceux d’études antérieures, disent les auteurs, nous permettent également de formuler l’hypothèse selon laquelle l’administration prolongée de protéines sanguines peut rendre les hémophiles immunologiquement déficients, endommageant leur système immunitaire à chaque administration de facteur de coagulation ».

    Bien que l’on ait dit que certains patients transfusés avec du sang contaminé par le VIH mourraient du Sida causé par le VIH, une étude parue dans le New England Journal of Medicine en 1989 compara ce taux de mortalité avec un groupe de patients transfusé qui n’avait pas été exposé au VIH et conclut que les taux de mortalité dans les deux groupes étaient similaires. Alors que 41 % de ceux connus pour avoir été exposés au VIH mourraient dans l’année qui suivait la transfusion, 50 % de ceux qui n’avaient pas été exposés au virus mourraient également dans l’année. Les auteurs ont également tiré la conclusion selon laquelle les transfusés devenus sidéens avaient reçu un plus grand nombre de transfusions que ceux qui n’avaient pas développé le Sida. « Les polytransfusés sont peut-être exposés à d’autres cofacteurs viraux, ou peuvent souffrir d’affections médicales plus sévères. »

    Tragiquement, aucune étude n’a jamais été faite pour déterminer, en dehors du VIH, quels sont les facteurs que les malades du Sida ont en commun. On a raconté, au passage, les témoignages de médecins soignant beaucoup de sidéens ainsi que ceux de groupements de lutte contre le Sida qui s’accordent à dire que les malades atteints du Sida, tout comme les hémophiles et les poly-transfusés, ont en commun, à part les anticorps anti-VIH, un large spectre de facteurs immunodépressifs.

    Beaucoup de malades sidéens semblent avoir de multiples antécédents de maladies vénériennes, et avoir utilisé des doses énormes d’antibiotiques et de drogues récréationnelles. Le Dr Sonnabend et d’autres ont même émis une théorie selon laquelle l’exposition à des spermes différents pourrait gravement compromettre le système immunitaire. On a également pensé que des nouveau-nés peuvent en quelque sorte hériter des accoutumances de leurs mères, suggérant que si la mère est intoxiquée par la drogue l’enfant naîtra avec un système immunitaire défaillant, avec ou sans VIH.

    Comme le VIH est considéré comme mortel, nous sommes engagés dans une confusion du type « qui a commencé de l’oeuf ou de la poule ». En cas de maladie ou de mort, si le VIH est présent il est tenu pour responsable. La possibilité qu’un scénario identique puisse s’observer en l’absence du VIH n’est que rarement considérée pas plus que le fait de voir apparaître d’elles-mêmes les maladies associées au Sida, en particulier chez des sujets dont le système immunitaire est déjà compromis. Plusieurs études ont fait état de douzaines de cas typiques et avancés de Sida chez lequel on n’a pas pu identifier la moindre trace du VIH. Comment est-ce que les avocats du VIH expliquent ces cas-là ? Leur réponse est simple, et non scientifique. Le virus se cache quelque part… Chaque résultat en contradiction avec la théorie officielle sur le rôle du VIH dans le Sida est aussitôt balayé sous le tapis, avec des remarques d’après lesquelles ce virus est mystérieux, cause ses dégâts dans le silence, invisiblement, inexplicablement…. Et tout cela, malgré l’évidente absence du virus. Les officiels de la recherche médicale ont dépensé, en dix ans, 2 milliards de dollars, étudiant, découpant, cultivant ce virus, tout cela sans avoir fait le moindre progrès. Comment, par ailleurs, ce virus pourrait-il être si complexe et actif et causer des symptômes aussi multiples que ceux que l’on voit dans le Sida ?

    Alors que la majorité des chercheurs semblent admettre confortablement que le VIH est tout simplement très nouveau et très mystérieux, d’autres chercheurs insistent sur le fait que le VIH est un virus ordinaire. Kary Mullis est parmi ces derniers. Alors que la technique du PCR, inventée par Mullis, est maintenant utilisée dans pratiquement toutes les études sur le VIH, ironiquement, Mullis est un membre du « Group for the Reappraisal of the HIV-AIDS Hypothesis». « Le mystère de ce maudit virus, dit Mullis, fut engendré par les milliards de dollars consacrés chaque année à son étude. Prenez n’importe quel autre virus, dépensez 2 milliards de dollars dessus, et vous allez fabriquer de grands mystères à son sujet également

    L’invention de Mullis lui a valu l’admiration du monde scientifique et l’a hissé au rang d’un candidat pour le prix Nobel. Avec la technique du PCR, une sorte d’amplificateur moléculaire, les chercheurs sont maintenant capables de voir dans les cellules des particules virales qu’on n’aurait jamais pu voir auparavant. Comme un phare géant braqué sur le monde mystérieux des organismes, la technique du PCR permet cependant aux virus de se cacher. Ironiquement, lorsque cette technique fut appliquée pour la première fois à la recherche du VIH en 1989, les chercheurs prétendirent avoir mis le point final aux objections de Duesberg qui pensait que le virus était très difficilement identifiable dans les cellules. De nombreux articles claironnèrent la nouvelle d’après laquelle le PCR rendait le VIH 100 fois plus facilement détectable. Malheureusement, même aujourd’hui, Mullis ne voit pas le rapport qui pourrait exister entre son invention (PCR), le VIH et le Sida.

    « Le PCR permet d’identifier plus facilement le virus (VIH) chez les sujets infectés » dit Mullis, « et certains de ces patients développèrent les symptômes du Sida. Mais cela n’apporte même pas le début d’une réponse à la question de savoir si le VIH est la cause de la maladie. Les êtres humains sont contaminés par d’innombrables rétrovirus. Des centaines, des milliers, ou plus encore. Nous avons seulement commencé à les rechercher récemment. Mais ils n’ont jamais tué personne. Les humains ont toujours survécu aux rétrovirus « .

    Et ceci nous ramène à un des arguments classiques de Duesberg d’après qui les rétrovirus n’ont jamais causé de maladie chez l’homme. « En fait, dit Duesberg, les rétrovirus ne tuent pas les cellules, au contraire, ils favorisent souvent leur croissance. Les rétrovirus n’ont jamais été une menace pour les humains. A mon avis, le domaine de la rétrovirologie est superflu. Pas étonnant qu’ils soient si obsédés avec le VIH ! C’est tout ce qu’ils ont à se mettre sous la dent pour tenter de justifier leurs travaux ! »

    Harvey Bialy, éditeur du journal Bio/Technology avait des doutes depuis le début. D’après lui : « le VIH est un rétrovirus ordinaire, et rien ne permet de le considérer comme unique. Tout ce qu’on découvre à propos du VIH se retrouve chez d’autres rétrovirus qui ne causent pas le Sida. Le VIH contient seulement une fort petite quantité d’information génétique qui ne permettrait en aucune façon de faire tout ce qu’on lui attribue

    Et Bialy d’ajouter, sur un ton indigné : « Une hypothèse importante doit permettre d’expliquer et de prédire. Je vous demande simplement ceci : quelle sorte de chercheur scientifique s’accroche à une hypothèse qui ne parvient ni à expliquer, ni à prédire ? Nous avons accepté de mettre l’immunologie cul par-dessus tête

    Il y a quelques années, vous vous souvenez probablement que les femmes qui étaient enceintes et séropositives étaient instamment priées de subir un avortement, car, disait-on, 100 % de ces enfants allaient certainement naître avec le Sida et mourir peu après leur naissance. En fait, de tous les enfants nés de mères séropositives, tous sont effectivement nés avec des anticorps anti-VIH, mais 15 à 18 mois plus tard les 2/3 d’entre eux sont devenus séronégatifs. L’explication qui fut donnée est que ces enfants ne présentaient pas leurs anticorps à eux, mais avaient en fait hérité des anticorps de leur mère. Si un enfant né d’une mère séropositive peut éliminer le VIH de son organisme, comment peut-on encore soutenir que la présence d’anticorps ne soit pas très différente du Sida lui-même ? Mais quand on demandait si ce phénomène pouvait s’observer chez les adultes, un médecin spécialiste des enfants sidéens au New York Hospital répondait qu’on n’avait jamais vu d’adultes passer du stade séropositif au séronégatif.

    Root-Bernstein, après avoir épluché la littérature, n’est pas d’accord. Il affirme avoir trouvé trois douzaines de cas de patients séropositifs devenus séronégatifs. En plus, il y a les cas des patients transfusés avec du sang contaminé et qui n’ont toujours pas développés d’anticorps anti-VIH.

    Et comme pour accroître la confusion, même le test le plus précis pour la détection des anticorps anti-VIH, le « Western Blot », produit une réaction croisée chez les sujets atteints d’affection auto-immune telle que l’arthrite rhumatoïde et le lupus. En d’autres termes, les patients présentant des anticorps dans ces maladies-là peuvent être testés séropositifs pour VIH, même s’ils n’ont jamais été en contact avec le virus ! La malaria est une autre maladie qui peut occasionnellement présenter une réaction croisée avec le VIH. Ceci pourrait-il expliquer le nombre croissant de séropositifs dans certaines régions d’Afrique ?

    La question la plus importante pour quelqu’un qui doit faire face à une réaction séropositive est de connaître la probabilité qu’il a de rester en bonne santé ou de tomber malade. Au début, on affirmait que la période de latence de la maladie (qui variait selon la personne interrogée) était devenue beaucoup plus longue, un phénomène que Duesberg appelait « déplacer les piquets du goal » et qu’une personne pouvait vivre 30 ans avec le VIH sans tomber malade.

    Une discussion rationnelle sur ces questions ne pourrait prendre place avec suffisamment de sérénité parmi la population, les médias, et les spécialistes du VIH. Lorsque le problème du Sida fut pris en charge par les médias et les organisations contre le Sida, un ensemble d’implications politiques, sociales et morales s’établit, consolidé par une extraordinaire sûreté de soi et par une bonne conscience qui ne pouvait tolérer aucune question.

    Après examen, il apparut que les conférences sur le Sida ne faisaient autre chose que de brouiller les pistes. Appeler le VIH « le virus du Sida » impliquait par exemple qu’il n’y avait aucun doute sur le fait que le VIH est la cause du Sida. « L’épidémie du Sida » impliquait que le Sida se transmettait d’une manière incontrôlable, ce qui est loin d’être admis par tous. Plusieurs statisticiens affirment que le Sida a atteint son point culminant aux USA et en Europe et est en fait maintenant sur son déclin. Le nombre de nouveaux cas de Sida croit lentement d’année en année, un fait qui n’est pas claironné par les médias et par les 16,000 associations anti-Sida du pays.

    Serait-il excessivement cynique de suggérer que nous ayons affaire à une industrie qui cherche essentiellement à survivre, et pas tellement a réalisé son but, car ceci conduirait à sa disparition ? Il est bien connu que d’innombrables chercheurs se sont engagés dans la recherche sur le Sida comme dans une opération de sauvetage, en quittant le navire naufragé de la recherche sur le cancer. Soutenus par des milliards de dollars et ne devant rendre compte à personne, la recherche sur le cancer fit exactement ce que fait aujourd’hui la recherche sur le Sida : couper la parole à tous ceux qui s’écartent de l’ orthodoxie, et refuser les crédits de recherche à tous ceux qui s’intéressent à des formes nouvelles de traitement. Comme disait Duesberg : « Je pourrais les comprendre quand ils me présentent comme un être horrible et irresponsable si leurs théories avaient produit le moindre résultat, mais jusqu’ici ils n’ont pas sauvé une seule vie humaine. Après dix ans, nous n’avons toujours pas de vaccin, et le seul traitement est l’AZT qui, à mon avis, ne fait qu’aggraver la maladie. »

    Pour Kary Mullis: « Nous sommes des scientifiques, et les scientifiques n’ont pas de croyance ; ils cherchent l’évidence. Nous ne croyons pas comme des chrétiens, et nos âmes ne sont pas en jeu. Franchement, je n’ai jamais rien vu de pareil. Je pense que la plupart de ceux qui se sont engagés dans l’hypothèse VIH ont fait cela sans malice. Ils ne sont pas méchants, mais ils essayent tout simplement de faire leur boulot. Je pense que la plupart des virologistes sont névrosés. Ils se sont embarqués depuis longtemps dans un système très vaste et très complexe. Et ce système leur fournit des informations qui sont devenues de moins en moins fiables. Ils appellent « faits » leurs propres publications, et le tout est devenu de plus en plus trouble et névrosé. »

    « Comme je voyage beaucoup ces temps-çi, j’ai l’occasion de parler avec beaucoup de scientifiques, parmi les meilleurs, ceux du CDC, du NIH, etc., et de leur poser beaucoup de questions. Je leur dis généralement ceci : excusez-moi, mais en tant que scientifique indépendant, je dois souvent écrire des articles sur le Sida pour une compagnie pour laquelle je travaille. La première phrase qui me tombe sous la plume est souvent : Le VIH est la cause du Sida… Et maintenant je voudrais pouvoir donner une référence soutenant cette affirmation »

    « Une référence » me demande-t-on ?

    Oui, vous savez bien, une référence bibliographique. Est-ce que vous pourriez me donner les références qui vous viennent à l’esprit ? Après les avoir lues, je serai plus en paix avec mon affirmation. Car, vous comprenez, je ne veux pas que cela apparaisse comme mon idée

    « Je n’ai jamais reçu, d’aucun virologiste, une réponse claire à ma question. Ils me disent tous : oui, oui, bien sûr, dès mon retour dans mon bureau je vous envoie ça. » Et je les rappelle, et ils n’ont rien trouvé pour moi. Car en fait, les références que je cherche n’existent pas. L’hypothèse est sortie des rapports des journaux, de bavardages, d’arrangements faits dans les couloirs de labos de virologie, ou de tout ce qui se dit quand dix mille d’entre eux se réunissent en Europe pour leur grand congrès annuel sur le VIH. Cette hypothèse n’a rien à voir avec la rigueur scientifique. Le seul individu qui ne m’ait jamais renvoyé quelque chose était un virologiste d’une compagnie appelée Diagnostic Products. Et imaginez-vous ce qu’il m’a envoyé ? Il m’a envoyé cet article que Robin Weiss a écrit contre Duesberg dans « Nature » ! Tout ce que l’on disait là-dedans était que Peter Duesberg était fou, qu’il n’est pas nécessaire de regarder le virus, ni de s’attarder sur les résultats expérimentaux, ni sur la transmission du Sida…. J’avais peine à croire mes yeux ! (Entre parenthèses, Robin Weiss détient le brevet britannique du test-VIH).

    Oui, cela paraît difficile à croire. Presque tous les scientifiques travaillant sur le Sida croient que le VIH en est la cause, et pourtant aucun d’entre eux ne peut donner la moindre référence scientifique qui leur permettrait de conclure qu’il en est bien ainsi. Plusieurs scientifiques ont, au cours des dernières années, admis qu’en effet la preuve que le VIH est la cause reste à faire, mais que la corrélation entre le VIH et le Sida, qui est tellement frappante, peut tenir lieu de preuve. Une telle corrélation pourrait en effet suggérer la nécessité de nouvelles recherches, encore que, dix ans plus tard l’hypothèse ne parvient toujours pas à répondre aux questions les plus essentielles.

    L’excuse des tenants du VIH est à peu près la suivante : le fait que nous ne puissions pas voir ce virus tuer les cellules ne veut pas dire qu’il ne le fait pas. C’est un lenti-virus, un virus lent. Cela peut lui prendre des années avant de faire des dégâts, et pourtant il y arrive. Il y arrive, comme ils disent, après avoir arbitrairement allongé la période de latence de 15 à 30 ans. On déplace la cible….

    Duesberg réplique avec son style typique : « Il n’y a pas de rétrovirus lents, il n’y a que de lents rétrovirologistes ». Duesberg est resté tout à fait incrédule, se demandant ce qui est passé par la tête de ses collègues, amplifiant leurs concepts scientifiques comme si leur projet était une création abstraite… En tant que scientifique, vous ne modulez pas vos théories d’après vos hypothèses ; vous n’assumez rien du tout et vous laissez les faits prendre place là où ils peuvent. Vous pouvez éventuellement avoir une théorie. Dans ce cas, votre devoir de chercheur est de la lancer dans la cage aux lions de la critique scientifique c’est-à-dire la critique de vos collègues (« Peer review »). Si votre théorie est bonne, elle prévaudra ; sinon, elle mérite de s’écrouler

    Le téléphone n’arrête pas de sonner dans le labo de Peter Duesberg. Dans sa blouse blanche de laboratoire, il accueille un groupe de cinéastes allemands, s’interrompt pour aider un stagiaire à comprendre un problème, répond aux coups de téléphone. Son assistante, Jane Byrd, paraît épuisée. Le téléphone sonne à nouveau, elle le regarde fixement. « Est-ce que je t’ai dit que le bureau de Barbara Walter est intéressé à ce que nous faisons ? dit-elle avec un petit sourire. « Même ceux-là commencent à se réveiller ».

    « Ce qui était, il y a quelque temps, une petite flaque d’eau devient maintenant un déluge. Les gens en ont marre de la fraude, et ils sont décidés à aller jusqu’au fond de tout ceci. On se sent comme au milieu d’une tornade… »

    Et le téléphone sonne à nouveau.

    NOTE DU TRADUCTEUR

    L’article de Célia Farber constitue une bonne introduction pour tous ceux qui désirent comprendre l’origine de la grande controverse qui secoue actuellement l’opinion médicale et qui porte sur l’étiologie du Sida. Le mérite de Célia Farber est d’avoir été, en tant que journaliste du magazine américain « Spin », la première à oser exposer au grand public américain, en 1992, les raisons pour lesquelles la thèse officielle sur l’origine du Sida est inacceptable.

    Il est important, toutefois, de souligner que cet article fut publié en 1992 et que, par conséquent, il est loin d’être à jour. En effet, plusieurs données importantes ont été publiées depuis et rendent la controverse encore beaucoup plus profonde.

    En 1992, Célia Farber ne savait pas encore que : 1) les travaux du groupe australien (Papadopulos et al.) ont clairement établi, en 1993, que le test (« Western blot ») de la séropositivité n’est pas spécifique pour le VIH. 2) Il se révèle pratiquement impossible d’isoler le VIH de la plupart des patients atteints du Sida. 3) l’existence même du virus VIH est très sérieusement mise en doute. 4) Les « marqueurs » utilisés pour tenter d’identifier le prétendu virus du Sida, en particulier l’enzyme transcriptase inverse (RT), manquent de toute spécificité. 5) La technique du PCR ne permet en aucune manière de « voir les particules virales », ni de mesurer la « charge virale » dans les conditions utilisées actuellement.

    Bref, si Célia Farber devait réécrire son article aujourd’hui, ses conclusions seraient certainement encore beaucoup plus dramatiques.

    Je n’ai pas essayé de présenter une traduction très littéraire, cherchant à préserver le ton de l’article de Célia Farber qui ressemble plus à des notes émanant de diverses interviews qu’à une page de littérature. J’ai employé sans explication les sigles suivants :

    NIH, pour « National Institute of Health », à Bethesda, Md, les laboratoires centraux du ministère de la Santé des USA ;

    NCI, pour le « National Cancer Institute », partie du NIH, à Bethesda.

    CDC, pour le « Center of Disease Conrtrol», à Atlanta, Georgia, l’institution la plus importante pour le contrôle des maladies contagieuses aux USA.

    HTLV-1, pour « Human T cell Leukemia Virus », un virus isolé par Gallo et que ce dernier tenta d’impliquer dans l’étiologie des leucémies et du Sida.

    Le Dr Kary B. Mullis a effectivement obtenu le Prix Nobel de chimie en 1993 pour sa découverte de la réaction de la polymérase en chaîne (« PCR »).

    Barbara Walter est une très célèbre journaliste de la télévision américaine qui succéda à Walter Cronkite sur la chaîne CBS.

    N’hésitez pas à photocopier cette traduction pour la communiquer à des collègues intéressés.

    Je suis, bien entendu, à votre disposition pour toute information complémentaire que vous pourriez désirer.

    Docteur Étienne de Harven

    Membre du « Group for the Scientific Reappraisal of the HIV/AIDS Hypothesis », La Jolla, California, USA Professeur Émérite (Anatomie Pathologique) de l’Université de Toronto, Ontario, Canada,

    Adresse : « Le Mas Pitou », 2879 Route de Grasse, 06530 Saint Cézaire sur Siagne, France. Téléphone et FAX: (33) 4 93 60 28 39. e-mail :pitou.deharven@tele2.fr


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  • Alan White : Tout le monde sait que Guillaume Soro est responsable de choses qui se sont passées non seulement en Côte d’Ivoire, mais dans la région du fleuve Mano...U
    n ancien investigateur onusien de haut niveau, anciennement en service au sein du Département américain de la Défense, a affirmé que la Cour pénale internationale doit enquêter sur toutes les violations des droits de l’Homme commises durant la guerre civile en Côte d’Ivoire, et engager des poursuites, ou perdre sa crédibilité.


    Alan White, l’ancien chef des investigations du Tribunal spécial des Nations unies pour la Sierra Leone, a dit que la CPI devait inclure les groupes qui ont combattu l’ancien gouvernement. (…)

    “J’espère pour la crédibilité de la CPI qu’elle s’assurera qu’il y a des poursuites au caractère équitable”, a dit White. Il a exprimé le voeu que le nouveau procureur adjoint James Stewart passera en revue les atrocités commises en Côte d’Ivoire. «Selon les informations que j’ai, il va certainement travailler de manière très rapprochée avec le procureur Fatou Bensouda. Il réalise sans doute, comme elle-même, qu’il y a un problème de perception au sujet du caractère équitable des poursuites. J’ai dit au bureau du procureur que mon expérience de première main me permet de savoir qu’il n’y aura pas de justice rétributive et de réconciliation en Côte d’Ivoire tant que toutes les parties ne seront pas conduites devant la justice», a-t-il poursuivi.

    «A présent, il y a eu trois personnes identifiées contre lesquelles des mandats d’arrêt ont été délivrés par la CPI. Et cela a renforcé les tensions dans le pays, parce que la perception est qu’un seul camp est ciblé», a déclaré Alan White. Qui a accusé très clairement Guillaume Soro. «Tout le monde sait que Guillaume Soro est responsable de choses qui se sont passées non seulement en Côte d’Ivoire, mais dans la région du fleuve Mano. Il a aidé et encouragé les atrocités qui ont été commises en 2002, et même plus récemment l’année dernière», a-t-il tonné. 

    Alan White a encouragé la CPI à réclamer un rapport des Nations Unies détaillant les preuves des atrocités commises pendant les violences post-électorales. Il a aussi appelé les militants pro- Gbagbo à exercer une pression politique sur les autorités ivoiriennes afin qu’elles assurent l’équilibre des procédures. Pour lui, les pro-Gbagbo doivent donner de la voix officiellement et publiquement et se faire entendre par des élus, notamment des parlementaires, auxquels ils doivent demander d’engager des actions.
    (Le Nouveau Courrier)
    Source: Voice Of America
    Traduction Benjamin Silué

     


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