• L’affaire Laurent Gbagbo divise les juges de la Cpi

    L’affaire Laurent Gbagbo divise les juges de la CpiPour comprendre ce qui se joue véritablement, il faut se rappeler que même l’affaire le Procureur contre Kenyatta et Ruto - le président et vice président kenyan - n’a pas donné lieu a tant de discordes à cette étape de la procédure, les charges ayant été rapidement confirmées en dépit de la liberté dont jouissent les prévenus.
    L’affaire Laurent Gbagbo à la Cpi divise les ivoiriens, les chefs d’état africains et maintenant les juges de la Cpi et cela est à mettre à l’actif de son avocat qui a réussi à recentrer le débat. Nous sommes en chemin pour obtenir une liberté totale et non conditionnelle ou provisoire.

    La chambre préliminaire de la Cpi s’est réunie le mardi 29 Octobre 2013 pour analyser l’appel de Me Altit suite au refus d’accorder la liberté provisoire au président Gbagbo. A l’issue donc de cette journée, la chambre préliminaire a décidé de rejeter les appels, ce qui veut dire que le président Laurent Gbagbo reste en détention pour le moment.

    Cependant, le plus important à retenir pour cette journée est que la chambre préliminaire est divisée sur cette décision. Sur les trois magistrats que compte la chambre préliminaire, un a émis un avis opposé (il n’est pas d’accord pour que le président reste en détention) et un autre a émis un avis dissident (il n’est pas d’accord avec tout ou une partie de la décision).

    Après donc les juges de la Cour qui sont en désaccord sur le traitement de l’affaire Laurent Gbagbo par le procureur (l’on se souvient encore de la position dissidente de la juge De Gurmendi), c’est à la chambre préliminaire d’afficher une division encore plus grande. C’est bien la preuve que l’affaire n’est pas aussi simple que l’on a voulu nous le faire croire. Le bureau du procureur a du mal à convaincre les juges de la Cpi du bien fondé des poursuites contre le président Gbagbo. Ces divisions sont d’autant plus surprenantes qu’avant même d’être transféré devant cette juridiction, le président Gbagbo était accablé de tous les crimes qui ont été commis en Côte d’Ivoire durant la crise post-electorale. Comment comprendre donc un tel débat seulement à la deuxième étape de la procédure qui en temps normal est une formalité avant d’arriver au procès Rappelons que les procédures devant la Cpi se divisent en trois étapes : l’enquête, la confirmation des charges et le procès en cas de confirmation.


  • Commentaires

    1
    Léandre Sahiri
    Mardi 29 Octobre 2013 à 13:44

    La CPI a use de "raisonnement par l'absurde" et s'est appuyee sur l'"assymetrie des rapports de force" pour decider du maintien de laurent Gbagbo en prison a La Haye.

    2
    nanses11
    Mardi 29 Octobre 2013 à 14:52

    comment se fait -il qu'un criminel comme Bagbo soit difficil à juger ? comment les preuves peuvent elles être insuffisantes pour son jugement. ça devrai être évident sa culpabilité ! c'est aberrant ce proces !

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    3
    will54
    Mardi 29 Octobre 2013 à 20:26

    Voilà la phase que moi j'ai toujours dit attendre depuis 2011. Je me demandai au moment où l'armée française entrait en CI pour déloger Gbagbo, comment son jugement allait être si toute fois, il y avait jugement. Je ne me suis pas trompé, la réalité est là! Basta

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